Nishi-Awa en quelques mots


Au cœur des montagnes, le temps s’est arrêté.
Nishi-Awa : une terre pure où la tradition et la convivialité sont immuables.
À votre arrivée, vous serez frappé de découvrir comme un monde à part, encore jamais exploré, où chaque vallée conduit vers une autre vallée, et disparaît dans un fin brouillard. Ici et là, des petits hameaux avec des carrés de terre sont accrochés au flanc de la montagne. Vous ne trouverez cela nulle part ailleurs au Japon.
Les chemins se frayent un passage derrière les fermes des ces communautés finement tissées où une isolation totale et des ressources limitées ont créé des liens indissolubles et un esprit de coopération puissant entre les gens. Depuis l’ère Heian, le peuple de Nishi-Awa n’a cessé d’accueillir chaleureusement les étrangers, les acceptant comme s’ils faisaient partie de leur communauté.
Cette culture unique qui a grandi sur ces flancs de haute montagne a fasciné Alex Kerr, chercheur dans le domaine des cultures orientales, qui retrouve dans les vallées d’Iya une sorte de Shangri-la japonais. Aujourd’hui, on vient de tous les coins du monde apprécier le charme paisible de cette région.
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Vivre au ralenti dans des chalets
Depuis les temps les plus anciens, la région de Nishi-Awa a été un carrefour de l’île de Shikoku, avec ses quatre domaines (shi = quatre, koku = domaine (territoire de fief)). Comme elle est située au centre de la chaîne de montagnes du Shikoku, tout voyageur se déplaçant d’un domaine à l’autre est obligé de passer par Nishi-Awa. Autrefois, les chemins étaient situés très en hauteur, sur les lignes de crête.
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Un terrain de jeux naturel pour tous les âges
Le fleuve Yoshino-gawa qui traverse la région de part en part fait partie des trois plus grands cours d’eau du Japon. Pour cette raison, on l’a surnommé « Shikoku Saburō », Saburō étant la façon dont on qualifie traditionnellement le troisième fils d’une maison. Très évocateur, ce nom est une source de fierté pour les gens du Shikoku.
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Une région où l’histoire est vivante
Depuis l’ère Edo, les parties riveraines des zones navigables du Yoshino-gawa ont connu un commerce florissant, surtout avec les produits de teinture à l’indigo. Aujourd’hui, des équipes de sport nationales portent des uniformes avec la fameuse couleur « Japan Blue », réalisée avec du bleu indigo, à partir d’une plante qui pousse au Japon.
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Parcourir les sentiers entre légende et réalité
Le mont Tsurugi à Nishi-Awa est le deuxième plus haut sommet de l’ouest du Japon. Pour des raisons qui ne sont pas toutes connues, son nom signifie « sabre ». C’est une montagne sacrée pour les adeptes du « Shugendō », l’ascèse en montagne, syncrétisme religieux entre le shintō, le bouddhisme ésotérique et le taoïsme. Les pratiquants vêtus de tenues blanches et de peaux d’animaux, empruntent des sentiers très durs pour développer leur spiritualité.
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Des produits de la forêt, de la terre et des rivières accompagnés de saké
Nishi-Awa est une région enclavée, et si certaines parties riveraines du Yoshino-gawa ont un accès facile à la mer, ce n’est pas le cas des vallées. Les versants abrupts conviennent mal à la culture des rizières, si bien que ces régions ont utilisé d’autres moyens pour se nourrir que le riz et le poisson, l’alimentation de base des Japonais.